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Titre :
Reprendre la main
Légende - Résumé :
Avec Anthony Gelis et Violaine Leynært (Centre Mutualiste Neurologique PROPARA, Montpellier)
Baidy Aidera (participant au protocole de recherche)
Christine Azevedo (responsable de l’équipe) et David Guiraud (chercheurs Inria au sein de l’équipe-projet CAMIN)
Benjamin Navarro et David Andreu (Université de Montpellier)
Charles Fattal (CRF la Châtaigneraie, Menucourt)
Jacques Teissier (Clinique BEAU SOLEIL, Montpellier)
Melissa Dali (Inria / Université de Montpellier)

Projet de recherche Agilis : l’objectif à terme est de créer une neuroprothèse de simulation au niveau du bras. La simulation sélective neurale est utilisée pour stimuler différents muscles à partir d’une seul nerf.
EPI CAMIN Contrôle du mouvement artificielle et neuroprothèses intuitives.
Nom de fichier :
Inria-1181_Reprendre_la_main-VF.mp4
Titre :
Reprendre la main
Mention obligatoire :
© Inria / Réal. P.-O. Gaumin
Année :
2018
Durée (min) :
00:08:28
Publications :
http://videotheque.inria.fr/videotheque/doc/1181
Autres versions :
Master VF : 1181
Master VEN :
Autre : Lien externe :
Lien Equipe-projet :
Lien Centre de Recherche :
Mots clés :
N° master :
1181
Durée :
08 min 28 sec
IsyTag :
- - ' - activer - au-dessus - c' - contacts‚ - d' - différent - électrode - exemple‚ - façon - implanter - L' - main - médullaire - mouvement - mouvement· - muscle - muscle· - nerf - nerf· - neuroprothèse - patient - stimulation - stimuler - volontaire‚
Transcription automatiqu :
Un lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle Il y a différents degrés dans les paralysies Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle pour retrouver une motricité dans le bras
et ainsi diminuer leur dépendance Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible La solution de la neuroprothèse s'impose alors Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électro-stimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité
Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle efficace qui permette à cette personne d'utiliser de manipuler des objets de la vie courante
L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future
Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras
Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes
On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude
on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective
Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf
Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs
On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main
Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones
celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude
et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts
En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs
les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire
La personne peut donc le contrôler de façon volontaire
Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse
Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis
Chaque zone du nerf va aller activer une
un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines
dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une electrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient eux suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler
un fascicule nerveux
quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer
un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche
Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur
l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi
technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne bien formée sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là
Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente
En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie
des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient
Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de
économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut
on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal
C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique
Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Un lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle Il y a différents degrés dans les paralysies Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible La solution de la neuroprothèse s'impose alors Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électro-stimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle efficace qui permette à cette personne d'utiliser de manipuler des objets de la vie courante L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne bien formée sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Un lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle Il y a différents degrés dans les paralysies Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible La solution de la neuroprothèse s'impose alors Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électro-stimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle efficace qui permette à cette personne d'utiliser de manipuler des objets de la vie courante L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle Il y a différents degrés dans les paralysies Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible La solution de la neuroprothèse s'impose alors Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électro-stimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle efficace qui permette à cette personne d'utiliser de manipuler des objets de la vie courante L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible La solution de la neuroprothèse s'impose alors Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électro-stimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle efficace qui permette à cette personne d'utiliser de manipuler des objets de la vie courante L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible La solution de la neuroprothèse s'impose alors Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électro-stimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle efficace qui permette à cette personne d'utiliser de manipuler des objets de la vie courante L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle efficace qui permette à cette personne d'utiliser de manipuler des objets de la vie courante L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces 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vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radials et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radial et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main Avec deux électrodes de composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ses différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radial et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main Avec deux électrodes composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ces différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser un électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radial et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main Avec deux électrodes composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ces différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et des autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radial et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main Avec deux électrodes composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ces différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ses deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radial et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main Avec deux électrodes composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ces différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en 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personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs On s'intéresse à deux nerfs le nerf radial et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main Avec deux électrodes composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ces différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs le nerf radial et le nerf médian qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main Avec deux électrodes composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ces différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts l'objectif est en sélectionnant ces différents contacts en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement On va arriver à stimuler de façon élective certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles notamment la préhension Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique système celle de la commande Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire fiable et facile Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle On place donc deux électrodes à la surface de la peau au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire La personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ envoyer des ordres au stimulateur et décidé de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement Nous avons également étudié le capteur de type inertiel central inertiel qui plutôt que d'analyser la contraction musculaire mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis deuxièmement enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an Ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse 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se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se 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à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laisse comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie pour le personnel de santé mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle On peut estimer la possibilité d'avoir des des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients En mixant probablement certaines stimulations on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type on-off Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'ils soient transférer sur le marché il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées Mais à terme il faudra implanter le stimulateur l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme il faudra implanter le stimulateur''l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme il faudra implanter le stimulateur''l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ Pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bi-manuelles utilisant les deux mains sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bi-manuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct on a le retour visuel certes mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau exemple Il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne L'informer sur le poids de l'objet sur la la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct‚ on a le retour visuel‚ certes‚ mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau par exemple· Mais il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne - l'informer sur le poids de l'objet‚ sur la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple‚ pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là·''Il y a une dizaine d'années il existait une n europrothèse disponible sur le marché appelée FreeHand Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct‚ on a le retour visuel‚ certes‚ mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau par exemple· Mais il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne - l'informer sur le poids de l'objet‚ sur la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple‚ pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là·''Il y a une dizaine d'années il existait une neuroprothèse disponible sur le marché appelée FreeHand· Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct‚ on a le retour visuel‚ certes‚ mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau par exemple· Mais il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne - l'informer sur le poids de l'objet‚ sur la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple‚ pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là·''Il y a une dizaine d'années il existait une neuroprothèse disponible sur le marché appelée FreeHand· Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie· Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente· En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en opératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct‚ on a le retour visuel‚ certes‚ mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau par exemple· Mais il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne - l'informer sur le poids de l'objet‚ sur la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple‚ pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là·''Il y a une dizaine d'années il existait une neuroprothèse disponible sur le marché appelée FreeHand· Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie· Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente· En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en peropératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct‚ on a le retour visuel‚ certes‚ mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau par exemple· Mais il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne - l'informer sur le poids de l'objet‚ sur la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple‚ pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là·''Il y a une dizaine d'années il existait une neuroprothèse disponible sur le marché appelée FreeHand· Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie· Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente· En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en peropératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques‚ dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient· Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct‚ on a le retour visuel‚ certes‚ mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau par exemple· Mais il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne - l'informer sur le poids de l'objet‚ sur la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple‚ pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là·''Il y a une dizaine d'années il existait une neuroprothèse disponible sur le marché appelée FreeHand· Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie· Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente· En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en peropératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques‚ dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient· Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée· Ce geste de prévention en tant telle vise effectivement assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie C'est qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul et qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul Donc de se libérer en terme d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
Une lésion médullaire est une lésion de la moelle épinière qui coupe la communication entre le cerveau et les membres entraînant ainsi une paralysie totale ou partielle· Il y a différents degrés dans les paralysies· Certaines personnes peuvent être opérées de manière conventionnelle‚ pour retrouver une motricité dans le bras et ainsi diminuer leur dépendance· Mais dans certains cas l'opération n'est plus possible· La solution de la neuroprothèse s'impose alors· Forts de nombreuses années de recherches autour de l'électrostimulation les chercheurs d'Inria ont une approche singulière pour que la paralysie ne soit plus une fatalité Notre objectif est en minimisant le nombre de corps étrangers qu'on implante dans le corps de la personne de permettre de restaurer une préhension fonctionnelle‚ efficace‚ qui permette à cette personne d'utiliser‚ de manipuler‚ des objets de la vie courante· L'idée c'est que le le geste ait une signification pour le patient qui arrivera à ce moment-là à se projeter dans la perspective d'une implantation future Les chercheurs du projet Agilis voient loin Ils aimeraient à terme implanter chez des personnes atteintes de tétraplégie une neuroprothèse de stimulation au niveau du bras Mais avant d'en arriver là le chemin de la recherche impose bien des étapes On a choisi une approche totalement innovante à savoir la stimulation sélective neurale du coup si on attaque le nerf un peu plus haut au-dessus du coude on va pouvoir stimuler différents muscles à partir d'un seul nerf· Et donc l'idée qu'on a eu au départ à sur l'aspect théorique c'est de se dire en mettant une seule électrode au niveau d'un nerf peut-on activer différents muscles qui sont associés à ce nerf de façon sélective Et l'intuition des chercheurs était bonne· Après quelques essais en bloc opératoire il est bien possible de stimuler un muscle ou un ensemble de muscles par le biais d'un seul nerf· Les premiers résultats dépassent même les espérances des chercheurs· On s'intéresse à deux nerfs‚ le nerf radial et le nerf médian‚ qui sont responsables de tous les mouvements d'extension et de flexion d'une main· Avec deux électrodes composées de différents contacts‚ l'objectif est‚ en sélectionnant ces différents contacts‚ en manipulant les paramètres de stimulation‚ d'aller activer différentes parties du nerf et donc différents muscles impliqués dans un mouvement· On va arriver à stimuler‚ de façon élective‚ certains neurones celui qui correspondra par exemple à l'extension du pouce celui qui correspondra à l'extension de l'index celui qui correspondra plus globalement à l'ouverture des quatre derniers doigts De la même façon nous pourrons utiliser une électrode circulaire autour du nerf médian apposée au niveau du coude et le nerf médian c'est le nerf qui fait la fermeture de la main et qui sert à faire la fermeture de la pince entre le pouce et les autres doigts En sollicitant ces deux nerfs il paraît donc possible de recréer de nombreux gestes utiles‚ notamment la préhension· Enfin il faut une autre brique au système‚ celle de la commande· Il faut donner les moyens aux patients de pouvoir déclencher ces mouvements de manière volontaire‚ fiable‚ et facile· Nous avons exploré pour l'instant deux types de capteurs les électromyogrammes qui permettent d'analyser de mesurer l'activité électrique d'un muscle· On place donc deux électrodes à la surface de la peau‚ au-dessus d'un muscle qui est toujours sous le contrôle volontaire de la personne‚ donc au-dessus de la lésion médullaire la personne peut donc le contrôler de façon volontaire Grâce à cette contraction volontaire‚ elle peut envoyer des ordres au stimulateur et décider de stimuler tel ou tel muscle ou tel ou tel mouvement· Nous avons également étudié le capteur de type inertiel‚ centrale inertielle qui‚ plutôt que d'analyser la contraction musculaire‚ mesure le mouvement de la personne le mouvement d'un segment corporel pour piloter notre neuroprothèse Les nerfs sont différents d'une personne à l'autre Il est nécessaire de les cartographier pour bien pouvoir placer les électrodes et obtenir des mouvements précis Chaque zone du nerf va aller activer une un muscle ou un groupe musculaire différent Donc il y a deux enjeux le premier c'est comment on active une zone spécifique du nerf sans activer les autres pour atteindre le groupe musculaire en question‚ et puis le deuxième enjeu c'est comment sur chaque patient on définit ces zones· Peu de recherches existent donc dans ce domaine et il n'y a plus de neuroprothèses disponibles sur le marché· Pourtant les enjeux sont déterminants à la fois pour les personnes atteintes de paralysie‚ pour le personnel de santé‚ mais aussi pour toute la société· Un patient tétraplégique d'un niveau élevé relève d'un coût annuel d'à peu près 150 à 180 000 dollars par an - ce sont les estimations d'études médico-économiques américaines dont on ne dispose pas en France Mais qui nous laissent comprendre effectivement que ce coût de santé publique est énorme· L'intérêt de notre approche est également l'abord chirurgical· En effet en implantant seulement deux électrodes plutôt qu'une électrode par muscle on réduit la durée de l'intervention chirurgicale et le nombre de corps étrangers qu'on implante - et donc les risques d'infections qui pourraient suivre· On a ensuite un avantage à stimuler directement le nerf car on utilise beaucoup moins d'énergie pour stimuler un fascicule nerveux quelques neurones‚ que pour stimuler une plaque motrice directement au contact du muscle· On peut estimer la possibilité d'avoir des batteries qui auront une longévité totale pour toute la durée de vie des patients· En mixant probablement certaines stimulations‚ on va pouvoir générer un mouvement beaucoup plus harmonieux et non pas de type ON / OFF· Mais ce projet reste un projet de recherche Pour qu'il soit transféré sur le marché‚ il va maintenant falloir le tester en l'implantant chez des patients volontaires· D'abord une trentaine de jours pour tester son acceptabilité et surtout son utilité ''Cette première phase de validation sur trente jours seules les électrodes seront implantées· Mais à terme‚ il faudra implanter le stimulateur‚ l'énergie‚ donc minimiser la consommation de notre stimulation pour avoir une batterie par exemple‚ pour un usage vraiment fonctionnel des tâches bimanuelles - utilisant les deux mains - sont également importantes et ça c'est également un défi puisqu'on contrôle pour le moment avec l'épaule opposée à la main qui est stimulée si on souhaite faire une tâche bimanuelle on voit bien qu'il y a là un défi technique à relever· Et puis pour que la personne puisse avoir un retour et savoir si son mouvement est correct‚ on a le retour visuel‚ certes‚ mais est-ce que la prise est correcte autour de la bouteille pleine d'eau par exemple· Mais il faut également imaginer une interface de la machine vers la personne - l'informer sur le poids de l'objet‚ sur la qualité du contact entre la main et l'objet par exemple‚ pour qu'elle puisse adapter sa commande en fonction de ces informations-là·''Il y a une dizaine d'années il existait une neuroprothèse disponible sur le marché appelée FreeHand· Elle était destinée aux patients ayant une tétraplégie· Mais aujourd'hui elle n'est plus en vente· En attendant l'implantation et en parallèle des essais conduits en peropératoire sous anesthésie des essais sont effectués avec des bras robotiques‚ dans le but de développer une interface de pilotage des mouvements par le patient· Des électrodes de stimulation de surface ont aussi utilisées pour contrôler l'ouverture et la fermeture de la main paralysée· Ce geste de prévention en tant que tel vise effectivement à assurer l'indépendance dans les actes de la vie quotidienne· Mais au-delà de de ce geste aussi important certes il y a aussi une recherche d'autonomie· C'est ''qu'est ce que j'ai envie de faire tout seul''et ''qu'est-ce que j'ai pas envie de faire tout seul''· Donc de se libérer en termes d'intimité et de temps à consacrer tout seul à la tâche de se libérer de la tierce personne· Et ça vous fait rêver on peut avoir une main robotique au lieu de économiser dans les accidents de vie
on peut avoir une main on peut refaire du sport on peut on peut être utile Ca peut être que bénéfique Même pour moi parce que Envoyer un peu du jus dans le corps ça peut pas faire de mal C'est ce qu'on a besoin donc ça peut être que bénéfique Peut-être grâce à ça je me relèverai qui sait
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